REPARATION DES CONTAINERS
Les containers , souvent soumis à rudes épreuves, doivent être réparés régulièrement,
la réparation avec soudure est la réparation plus utilisé,
voici :
SOUDURE DES CONTAINERS.
Nous ferons la description des deux méthodes le plus simples et économiques pour faire la soudure dans le containers maritimes.

1- La soudage à l’électrode ou soudage à l’arc
Le soudage à l’électrode enrobée est souvent appelé « soudage à l’arc », il utilise des baguettes comme métal d’apport.
La soudure autogène à l’électrode enrobée consiste à mettre en fusion l’acier des pièces à souder et de les assembler grâce à un métal d’apport (l’âme de l’électrode).
Pour obtenir cette fusion, il faut une température très élevée,(3200°C) qui est obtenue par court-circuit entre deux électrodes (la pièce à souder et l’électrode) en créant un “arc électrique” qui est une sorte d’étincelle continue de très forte puissance qui dégage à la fois une lumière et une chaleur intense
La baguette fond dans le bain de fusion formant ainsi la soudure, l’enrobage de l’électrode (laitier ) fond à la température de l’arc et protège la soudure contre l’oxydation.

4) Installation de soudage à l’électrode enrobée
1) Prise de raccordement électrique de 380V, permet la mise sous tension du poste à souder.
2) Poste à souder, transformateur de courant.
3) Pince de masse, passage du courant électrique (le moins -). Se fixe sur un établi ou une pièce à souder
4) Support métallique (flan de tôle), permet le passage du courant de la masse vers l’élément à souder.
5) Porte électrode, porte électrode dans laquelle passe un courant positif ( + ).
6) Etabli, permet de travailler de façon idéale.

5) Amorçage en soudage à l’arc et stabilité de l’arc électrique
L’amorçage d’un arc électrique est la création dans la veine d’air d’un arc électrique entre l’électrode (ou baguette) et la pièce à souder. Pour amorcer, il suffit de gratter la tôle. Il faut éviter de taper les électrodes. Parfois, lorsque l’on débute surtout, ou que les électrodes sont humides, ou que les intensités sont faibles, les électrodes collent à la pièce.



La stabilité de l’arc électrique dépend de la facilité qu’a le soudeur à maintenir l’arc aussi régulier que possible. Pour réussir une soudure de qualité, la stabilité de l’arc est essentielle. Elle est influencée par la qualité du générateur de soudage utilisé, mais aussi par :
– les caractéristiques du courant (nature, polarité, intensité, fréquence)
– la conductivité du milieu (selon la nature de l’enrobage)
– la longueur d’arc (le plus court possible)
6) Influence de l’intensité en soudage à l’arc avec électrode enrobée
En règle générale, si vous avez une intensité élevée, l’amorçage sera facilité, mais la vitesse de fusion de l’électrode est trop rapide et les projections sont plus abondantes.
En revanche, si vous avez une intensité faible, l’amorçage sera difficile. Il y’a un risque de collage de l’électrode à la pièce pendant le soudage. Il y’a un risque de défaut de collage (métal d’apport qui ne pénètre pas le métal de base) et un manque de pénétration.
Le réglage de l’intensité dépend du diamètre de l’électrode, et du type de cordon à réaliser.
– En soudage à plat : I=50x(Diamètre électrode – 1)
– En soudage en angle intérieur (Il faut 20% de plus qu’en soudage à plat, donc): I=60x(Diamètre électrode – 1)
– En soudage en angle extérieur (Il faut 20% de moins qu’en soudage à plat, donc): I=40x(Diamètre électrode – 1)
Ces réglages sont des valeurs approchées qui doivent être ajustées en fonction des soudeurs.
2- soudure semi-automatique .
Le principe de la soudure semi-automatique
Le principe de la soudure à l’arc tient dans le principe de l’élévation de température au point de fusion par l’utilisation d’un arc électrique. C’est l’échauffement créé par la résistivité des métaux parcourus par l’électricité qui élève la température au point de soudure jusqu’à celle requise pour la fusion du métal.
Proche du soudage à l’électrode enrobée, la soudure semi-automatique se distingue par le recours comme électrode à un fil fusible continu en lieu et place de l’électrode. Selon si le fil fusible est fourré ou non d’un procédé dégageant un gaz inerte ou actif durant la fusion on parlera de soudure MIG ou soudure MAG.
Le poste à souder délivre un courant électrique (alternatif ou continu). La pièce à souder est reliée à un pôle et sur le second pôle c’est le fil à souder qui transporte le courant électrique. L’opérateur manœuvre le porte-électrode pour amener le fil à souder à frôler la surface de la pièce à souder.
L’arc électrique qui se créé provoque l’échauffement du métal de la pièce à souder et la fonte du fil à souder.
L’avance en continu du fil à souder est assurée par des rouleaux d’avance automatique qui dévident la bobine de stockage de fil à souder.
Bien évidemment, si le fil à souder entrait en contact avec la pièce à souder, le dispositif serait en court-circuit d’où les caractéristiques et protections internes du poste à soudure.
Le matériel de soudure semi-automatique
Le matériel de soudure semi-automatique se compose d’un poste à souder à l’arc qui est un générateur électrique relié par un câble à la pièce à souder et par un autre au porte-électrode.
le poste à soudure semi-automatique est équipé d’un porte-bobine de fil à souder ;
le porte-électrode est une torche à souder munie des rouleaux d’avance du fil ou peut emporter une petite bobine (spool gun).
L’arc électrique, exclusivement alimenté en courant continu (CC), jaillit entre l’extrémité du fil fusible (pôle « + ») et les pièces à souder (pôle « — »). Le dévidage du fil à vitesse constante détermine l’intensité du courant fournie par le poste à souder qui doit être autorégulée.
